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Cher admirateur transi de désespoir,
Tu peux cesser de pleurer, de te morfondre et de hurler à la mort. Tu peux te relever, respirer, rire et même recommencer à aimer la vie : je suis rentrée.
Pour le roman photo ça sera plus tard, là j'ai un peu les yeux en trous de pine, et puis je dois trier mes 300 mails (bon d'accord, y'a pas mal de spam), et toutes les déclarations d'amour que j'ai reçues entre temps (bon d'accord, y'en a eu qu'une, mais ça mérite quand même d'être signalé).
Je vais quand même te faire un petit résumé : j'ai bien mangé (la balance de l'hôtel s'est d'ailleurs mise en mode erreur dès qu'elle m'a vue approcher, j'ai donc laissé tomber), j'ai bien bu (les Chinois sont assez doués pour faire de la bonne binouze), je m'en suis mis plein les yeux (et plein les oreilles), et j'ai euh... bien travaillé. Ouais.
Le Chinois est un spécimen bruyant et speed, contrairement à ce qu'on peut penser, et c'est un taré du volant. J'ai failli mourir plusieurs fois, d'ailleurs. Ça fait du bien de rentrer au calme, quoique je serais bien restée une petite semaine de plus (d'autant que là bas, au moins, on se croit pas en plein mois de décembre).
Ce qui ne va pas me manquer : être reluquée et prise en photo comme une attraction touristique. Entendre les gens aller chercher leurs glaviots le plus loin possible et les cracher sous mon nez. Traverser la rue en voyant ma vie défiler sous mes yeux.
Question lectures, j'étais partie confiante, vu les heures de train et d'avion qui m'attendaient. J'ai lu un livre et quart en deux semaines. J'ai fait que pioncer... Trop la loose.
Et sur ce, ben... je crois que je vais aller pioncer, tiens.